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21 JUIN FESTIVAL D'ÉTÉ

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25 JUIN TOURNÉE EUROPE

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28 JUIN TOURNÉE EUROPE

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Poupée de Cire
Festival de Rock
Concert été 2023

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erldr ep

(2014 self released)

 

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lkjhh

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

colita de rana - a soundtrack

(2011 zero egal petit interieur records)

 

 

 

 

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(2011

 

 

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hbny ep

(2011 self released)

 

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bhc ep

(2010 self released)

 

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discography :

 

 

 

 

 

some recordings 1997 -2008

(2010 self released)

 

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chroniques :

 

 

erldr ep : 

 

Sons Of Frida n'existe plus, c'est un fait. Ce n'est pas pour autant qu'Emmanuel a mis son projet solo Emboe sous l'étouffoir. Nous retrouvons donc le One Man Band sous la forme d'un EP quatre titres (Erldl EP) toujours aussi noise et peut-être encore plus ambiant expérimental que la précédente sortie Colita De Rena. Preuve en est le quart d'heure éprouvant de "Il fallait que je respire" (aucun message envers ses anciens comparses, la composition ayant déjà plusieurs mois) ou encore les dix minutes de "Heaven Is A Place On Earth With You" dont il n'y a bien que le titre qui pourrait s'apparenter à une déclaration d'amour. 
L'EP ne fait pourtant pas que dans le bruit blanc, "Et je fredonne" s'approchant de Enablers en plus atmosphérique mais la surprise vient probablement de cette obsession pour les cloches et autres carillons d'églises. Présentes sur tous les morceaux, puisqu'il faut bien appeler ainsi le découpage sonore effectué, ces notes pieuses apportent un aspect lancinant et froid à une musique qui n'en demandait pas tant. 
Pour le reste, on retrouve une fascination pour l'agencement bordélique de sonorités orphelines, le plaisir sadique de maltraiter les instruments et de leur faire atteindre le climax où douleur et râle de jouissance se rejoignent, Emmanuel, en bon pervers psychopathe, faisant de sa guitare une chose malléable et soumise à ses caprices distordus. 
Un disque peu évident, totalement anti-musical au sens du dénuement mélodique. 

Arno Vice 

www.xsilence.net

 

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le transistor : no 43 octobre/decembre 

Qu'on se le dise, si le drone noise experimental vous rebute, passez votre chemin. Mais si vous attendez la réponse française à un Sunn o))), cette nouvelle livraison d'emboe est pour vous. Emmanuel Boeuf (ex sons of frida), propose ici un voyage introspectif et noir. Difficile de réchapper des 17 mns de "il fallait que je respire", séance de torture à base de guitares et de cloches d'église. Et je fredonne prend la releve avec son texte murmuré par Jerome Orsoni sur fond de loops lugubres. Enfin un sample de Lana del Rey s'invite sur "heaven is a place on earth with you" et l outro "erldr" qui s'inscrivent dans la continuité du 1er titre. 
En résumé c'est genial mais j'ai mal 

Clément. 

le transistor : no 43 octobre / decembre 2014

 

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Avec la fin de Berline0.33, le clash en pleine ascension des Sons of Frida aura été l'autre « mais merde... » retentissant de l'année dans l'hexagone.Pour le coup, on aura retrouvé Manu (guitariste chez SoF, donc) dans presque toutes les bonnes combines/surprises/attentes de l'après Mai 2014. 


De l’énigmatique projet IIII avec Jérome Orsoni (O!Jérome) au chant et Guillaume collet (Rome buyce Night, Horse Temple) aux machines, témoignant son amour pour la chose pop sur les réseaux sociaux, en passant par Capcav et le très attendu et prometteur No.On nouvelle mouture (avec Sasha Andrès d'Héliogabale) ; le parisien aura eu, avant tout, besoin de se retrouver dans emboe, projet courant sur presque deux décennies dédié à l'expérimentation sonore. 

À l'écoute de la grosse demi-heure de erldr, on imagine les frisottis penchés sur les converses usées jusqu'aux fils, balayant l'air silencieux. Ce nouveau volet est dès plus studieux, l'ami Orsoni prêtant son souffle dans le même esprit, le recueillement. 
Sans parade, sans malice hormis quelques aspirations/inspirations sur « Heaven is a place on earth with you » - parole extraite de "Video Games" de Lana del Rey ; emboe, explore l'univers sonore avec la même passion et l'envie de nous faire rencontrer d'autres spectres.

radio kultura / noise r us


 

 

 

 

colita de rana - a soundtrack

 

Colita de Rana se présente comme une œuvre post-rock, une musique instrumentale faite de progressions harmoniques parfois tendues, parfois ténues. Progression et digression, donc. L’album sert de support à un film éponyme de Lata Masud pour 5 titres. Le court-métrage de 19 minutes a bénéficié de promotion en festivals durant quelques mois, quelques semaines sur le net avant de disparaître sur la pointe des pieds. Pour cette nouvelle publication, Emboe a ajouté des pistes de recherche. C’est donc un véritable nouvel album que propose Zéro Egal Petit Intérieur. Le label des Romebuycenights’impose nettement dans le monde des défricheurs de sons et d’espaces contemplatifs.

 

Première apparition dans ces colonnes pour Emboe, le projet d’Emmanuel Bœuf – guitariste chez Sons of Frida. Les parisiens publiaient l’an dernier un grand disque Noise-Rock dans le sillage des Sonic Youth ou Blonde Redhead. Chronique à lire ici. Présentation bien nécessaire pour les aventureux qui veulent s’essayer à découvrir l’univers limbique d’Emboe.  Cela commence par un non respect manifeste des codes de diffusion et de sorties. Il faut se munir de sa torche d’éclaireur et de sa carte maîtresse pour retouver tous les petits trésors déposés ça et là. Aucun respect de la chronologie. Le présent Colita de Rana se pare, donc,  d’atouts neufs (nouvelle pochette) pour une re-issue sur le label-laboratoire Zéro Egal Petit Intérieur. L’œuvre étant fixée depuis 2009. Les autres bénéficient de la technologie et la magie du web pour faire majoritairement leur apparition en 2010, avec pas moins de 3 sorties dont une compilation 1997-2008 et un disque de Noël !

 

Cela fait quatorze ans maintenant qu’Emboe triture les sons, plaque des ghost-notes amplifiées, provoque des collisions de larsens afin de dénicher l’essentiel, la mélodie ! Pour être précis la digression absolue de la mélodie, en mode bruitiste, organique. Le bruit des phalanges sur les bois ayant autant d’impact que les empilades d’effets. Emboe pratique donc la déconstruction systématique des accords, des schémas, pour en extraire des parcelles d’harmonies avec lesquelles il recrée des ambiances vaporeuses ou agitées. L’effort produit sur cette vraie b.o. est un aboutissement en soi, « a mi hiro querido  (part 1) » est un sommet dans le genre.

 

L’ambiance se veut vagabonde forcément, on parlera d’improvisations, d’accidents sonores. Emboe a un talent assez évident pour faire s’entrechoquer les séquences afin de bâtir son univers onirique. Par paresse intellectuelle, on peut parler de b.o. pour l’ensemble de son œuvre. Attention toutefois à ne pas négliger la recherche évidente de sons. Une autre particularité consiste à ne pouvoir rattacher Emboe à personne en particulier. Emboe fait du Emboe.

Sur Colita de Rana, l’abstraction a une place de choix tout comme la guitare. Des respirations Drones emplissent l’espace chahutées ça et là par quelques croassements et autres bruits de la nature. Les titres plus –consistants- s’appuyent sur quelques notes de piano avant de s’évanouir. Le tout confère à cet album une approche presque picturale et en tout cas favorise la contemplation, qu’elle se fasse depuis votre balcon à l’orée du jour nouveau ou dans la forêt la nuit venue.

Bon voyage.

 

eric d toorop

core and co

 

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Comme beaucoup de musiciens, Emmanuel Boeuf aurait pu se contenter du groupe dans lequel il joue (Sons of Frida). Mais, comme beaucoup d'autres également, certaines envies ou circonstances vous poussent parfois à mener votre propre barque et se risquer en solitaire. Dans le cas présent, c'est plus un retour aux sources puisque le projet Emboe existe depuis au moins 1997 mais avait été mis quelque peu en sommeil à l'aube des années 2000. Depuis trois ans maintenant, Emmanuel Boeuf partage son temps entre son groupe et ses réalisations personnelles. Colita de Rana – A Soundtrack est la bande son du film du même nom réalisé par Lata Masud. Ce disque, même s'il est fait pour un accompagnement cinématographique, met au jour, pour ceux qui ne le connaissaient pas encore, un guitariste qui ne s'embarrasse pas de mélodies conventionnelles et préfère plutôt les échappées flottantes et nocturnes où certaines évolutions bruitistes viennent se greffer comme une mutation incontrolée mais qui parviennent à vous envoyer des signaux suffisament fort pour qu'on ne les prennent pas pour un simple habillage sonore. De fait, Emboe joue en eau trouble, réalisant une synthèse parfaite entre une musique aussi claire que froide et des déchirements guitaristiques qui peuvent faire penser à certains travaux de Keiji Haino ou les échappées nocturnes d'un Loren Mazzacane Connors.

Colita de Rana ne nous fait donc pas réagir par rapport à des mélodies mais plutôt à des instants sonores étirés, à la limite de l'opaque et qui touchent au plus profond du sentiment humain dans toute sa complexité. Ainsi, la musique de Emboe colle au corps et à l'âme. Elle ne peut se détacher de vous car son emprise est bien plus forte qu'on l'imagine. Colita de Rana est donc un disque saisissant, marchant sur les plates bandes d'une musique expérimentale distendue et qui va bien au-delà des frontières de la normalité. Pour autant, et ce malgré les apparences, Colita de Rana n'oeuvre pas dans une totale noirceur. Bien au contraire, ce disque possède plusieurs strates, plusieurs niveaux de lectures et ne peut pas se comprendre dans une vision post-industrielle trop sommaire. Emboe développe ici des sentiments très variés, bien plus complexes qu'on ne le pense et dépasse même le cadre de la rigidité de la musique expérimentale (du moins quand on la prend au premier degré). Même si ce disque n'est pas à mettre entre toutes les oreilles (imaginez l'incident cérébral chez un fan deLady Gaga), il demeure que celui-ci va très loin, abordant cette terra incognita qui nous donne tant de frissons.

liability webzine

 

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La nouvelle sortie de Zero Egal Petit Intérieur a quelque chose de particulier. D'abord, elle est la première à n'être pas enregistrée par l'un des membres fondateurs de cette jeune structure. C'est peut-être elle qui la fera passer de statut d'unité d'auto-production à celui de label à proprement parler : excellente nouvelle ! Deuxième particularité, Colita de Rana – A Soundtrack est, comme son nom l'indique, la bande originale d'un film réalisé par Lata Masud, Colita de Rana. Du film, malgré nos recherches, on ne sait rien ou presque, sinon qu'il a été présenté en 2009 au festival Cinémabrut.

A ce moment précis, on pense à cette expression si galvaudée qu'on a vu courir dans tant de chroniques post-rock : « bande-son pour film imaginaire ». On s'amusera à imaginer le film de cette bande-originale, bande-son pour film absent, bien réel. Mais laissons ici l'idée : la musique s'écoute avec ou sans film et même, l'absence de film lui donne cette dimension abstraite qui rend cette musique si intrigante.

Il faut croire que l'exercice ouvre pour Emboe, contraction d'Emmanuel Boeuf, guitariste chez Sons of Frida et par conséquent habitué de ces colonnes, un certain nombre de libertés bienvenues. Ce n'est pas une musique improvisée, mais cela y ressemble. C'est plutôt une musique d'essais, de tâtonnements et de reprises – une musique expérimentale à proprement parler. Emboe y cherche moins le résultat final que le mouvement, l'esquisse, la pluralité des solutions données à un même problème : ainsi des quelques huitOuttakes qui ferment ce disque, variantes sur quelques canevas harmoniques et mélodiques ouverts, attendant sans cesse d'être revisités ; ainsi également des quelques fragments de thèmes qui reviennent au cours du disque. Autre liberté : ces morceaux obéissent moins à un plan, à des structures, si complexes et indéchiffrables soient-elles, qu'à une certaine manière de réagir au hasard au moment même de l'enregistrement, d'ouvrir les pistes aux accidents, aux petits ratés et dérapages qui donnent à ce disque une texture de présent permanent : ni figé, ni complètement libre, mais ouvert sur le passage et sur un éphémère qui lui donnent, tout au long de ses quarante minutes, ce sentiment de mélancolie immatérielle, comme si la musique s'effrangeait à mesure qu'elle passe.

C'est qu'il s'agit, avant tout, d'un disque de textures sonores plus que de compositions à proprement parler.Emboe ne s'embarrasse pas nécessairement de mélodies et peut construire ses morceaux à l'aide de sons lointains, comme enregistrés à distance et évoluant dans l'espace sonore comme des fantômes (La madonna del barrio). Les moments les plus mélodiques et dont les sons sont les plus identifiables ne sont pas nécessairement les plus réussis (A mi hiro querido - encore que le thème en est très beau). Emboe fait bon usage de son héritage no wave : accords irrésolus, notes fantômes, harmoniques : tout est mobilisé en vue de faire sortir la guitare de son usage conventionnel et identifiable au profit de sa matérialité sonore et la faire évoluer entre noise, drone et ambient, parfois éventuellement en posant sur le tout un battement qu'on devine construit avec un looper et des pédales d'effet plutôt qu'avec une boite à rythme à proprement parler (Outtake 1). Si Sons of Frida évoquait souvent le meilleur de Fugazi et de Sonic Youth, Emboe en solo propose une musique bien moins repérable et cartographiable. Qu'on puisse se perdre dans les recoins de cette musique n'est pas la moindre de ses beautés.


mathias 

dmute.net

 

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Décrire la musique d'Emboe, le projet solo d'Emmanuel (guitariste de Sons Of Frida), nécessiterait de s'extraire de la sémantique habituelle qui sert à définir le rock pour plutôt se reporter vers un langage cinématographique où le décor serait central et les acteurs de vagues ombres sans épaisseur, sans poids.
Colita De Rana se pense et se ressent comme un assemblage de pièces sonores improvisées, à la fois noisy et ambiant, parfois entêtant dans ses basses vrombissantes ("Recita Su Poesia Despues Del Amor"), parfois léger et planant lors des incursions au piano ("A Mi Hiro Querido (Part 1)"). Difficile également de rattacher Emboe à un quelconque courant artistique. Il faut davantage comprendre la chose comme la visite d'émotions qui vont et viennent sans causes apparentes, avec fugacité, mais qui laissent en se retirant une impression forte et durable. 
Si la guitare reste l'instrument privilégié, il ne s'agit pas non plus ici d'un exercice démonstratif. C'est un outil utilisé à contre-emploi et qui sert à étirer des trames autant visuelles que sonores qui n'ont rien de musicales au sens traditionnel du terme. Ambiances de lecture, de repos, de contemplation, de méditation, autant de voies propices à la compréhension d'Emboe et à l'appréciation d'un disque hors des modes, voire du temps. 
Ni concrètes, ni savantes, les dix-huit compositions (dix pour Colita De Rana plus huit bonus "Outlake") dressent le portrait d'une nature presque morte. Tout se passe en-deçà du conscient, dans le calme et l'humilité. Voilà un disque qui fait du bien à l'âme...

arno vice

xsilence.net
 

 

arn,

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